Approcher timidement la vie, qui, fragile, pourrait d'un battement d'aile s'envoler effrayée. Lui accorder ces sourires qui mettent l'âme en rideaux à fleurs. Pinceau dans une main et impatience dans l'autre, distiller délicatement de petits morceaux de bonheur entre ces murs tout neufs. T'entendre déballer en chantonant tes années passées et décorer déjà les cloisons blanches de nos années à venir. Silloner entre les cartons de nos vies qui se mélangent, observer la manière dont nos envies s'entrelacent, te faire de la place dans mon armoire, me faire une place en toi.
Et saluer, le matin au réveil, l'odeur du café désormais partagé.
Enfin, nous voilà.
Alma