jeudi 28 janvier 2010

Notre essence

Claude Monet, Train dans la campagne


Tu me sens loin, peut-être. Pourtant il n'y a pas de chemin qui nous sépare. Si le souffle te manque, s'il te semble errer dans la quête désespérée du havre de mes bras, cesse aussitôt ta course. Ferme les yeux, ouvre-toi et laisse cette petite chaleur de l'âme t'envahir et devenir grande. Car je voyage dans tes pensées.

Je marche dans la ville et les gens ne savent pas ce qui me tient le bras, m'empêche de tomber et me fait avancer. Je le vois et c'est toi. Nos esprits se rencontrent et tiennent de drôles de conversations. La magie a opéré. Je suis toujours là. Au plus près de toi.




Max