samedi 7 février 2009

Redécorer l'azur

Caravaggio, Amor vincit omnia


De vives arpèges de mandoline me parviennent. J'émerge de la poussière.

J'accumulais des étages, je grimpais les marches qui devaient me permettre de mieux te voir. L'aperçu est encore ténu mais il m'amuse. Promesses de douces embrassades. Je te devine là, tout autour. Comme la musique virevoltante de Vivaldi. Comme ce tourbillon insensé de neige qui me faisait perdre la notion du haut et du bas. C'est un délice que j'entrevois. Un autre. Tant.

Tant je me tends. Tu sais mais fais semblant et je joue le jeu. Ce sera alors si simple, simple comme le feu qui immanquablement réchauffe. Je me glisse par-dessus ton épaule, guettant la suspension de ta respiration, prêt à étreindre ce moment où soudain plongée dans mon regard, mon âme, tu diras : « enfin, nous voilà. »

Et là, voilà.


Max

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Une semaine, rien qu'une semaine, encore une semaine...

Alma

dubleudansmesnuages a dit…

Toujours une magnifique écriture. Des sentiments qui s'expriment avec subtilité au bout de l'encre.
Je ne m'en lasse pas.

Six personnes au moins ont été touchés par vos mots dans votre carte blanche publié ce vendredi dans le bleu. Mais il y en a bien plus. Je suis certain.

Anonyme a dit…

C'est chaque fois un bonheur de vous lire tous les deux... Un grand bonheur.

Anonyme a dit…

Merci beaucoup Lali, Armando.
Un peu silencieux nous sommes, mais en plein déménagement en ce moment... :)
Alma

Hosting companies a dit…
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