La matinée avance les pions d'une vérité cruelle. Davantage soucieux de rendre aveugle ton chagrin avant qu'il ne soit plein, je n'avais pas réalisé qu'une fois rentré je serai vraiment seul. Le soudain poids de ton absence s'est imposé. Tes petits mots laissés comme de petites fleurs au milieu de la rosée. Moi qui t'exhorte à vivre forte et voler haut, je lutte maintenant avec d'autres faiblesses. Je te veux sans entraves et pourtant être en toi. Car c'est aussi physique. Cela se manifeste même surtout dans le monde physique.
La nuit j'aime tant me frotter aux frontières de notre lit, les faire surgir dans les doux spasmes qui nous relient. Qu'importe si le sommeil en sort meurtri. Ta peau m'appelle et m'ensorcelle. Sauf qu'aujourd'hui mes mains n'ont rien à bousculer.
Battements de paupières
Un tour de vide.
Cœur prisonnier
Je vis fragile.
Encore une nuit sans toi. Vois-tu venir cette tempête ?
Devant moi les arbres plient. J'ouvre le ciel en deux. Nous rejoindre, et que ton souffle soit sur moi.
Max
La nuit j'aime tant me frotter aux frontières de notre lit, les faire surgir dans les doux spasmes qui nous relient. Qu'importe si le sommeil en sort meurtri. Ta peau m'appelle et m'ensorcelle. Sauf qu'aujourd'hui mes mains n'ont rien à bousculer.
Battements de paupières
Un tour de vide.
Cœur prisonnier
Je vis fragile.
Encore une nuit sans toi. Vois-tu venir cette tempête ?
Devant moi les arbres plient. J'ouvre le ciel en deux. Nous rejoindre, et que ton souffle soit sur moi.
Max
21 commentaires:
Oh comme ce texte me parle...
Je me retrouve dans tes mots...
Tiens on a passé déjà avant moi?... superbe. comme d'habitude. Merci du partage
Armando
c'est beau ...
Je découvre ...
au plaisir
Servanne
Heureuses retrouvailles, Lali et Armando. Bienvenue, Servanne...
Max
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