mardi 9 décembre 2008

Râle

J'étouffe entre ces parois trop froides bout de table inutile lit froissé pour qui pour rien tristesse honorée dont ton absence est la cause la faute à personne pas la faute sensation atroce de manque toi et pourtant j'ai un coeur j'aime envie de me couler dans tes bras dormir dans tes cheveux embrasser cette peau maintenant maintenant dormir mais aussi vivre éveillé toujours aller vers toi et ne pas te confronter à ces tourments gris pas moi pas moi qui risqueraient de contaminer ton humeur que je ne veux que porter vers la légéreté et la profondeur et tout d'une traite et là maintenant vite et d'un bloc le temps ne s'arrêtera pas le temps filera pour multplier nos occasions de croquer nos vies oui toi.

Nos vies.


Max

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sensible urgence, brûlure vive en profondeur qui ne laisse pas une seconde de répit, de toute son âme n'être que désir et hurler, en silence mais dans les gestes, dans les regards, hurler dans les mots écrits, hurler de toutes les manières sans un son parce que les sons ne servent à rien l'autre n'est pas là... hurler de manque.

Et accumuler en attendant, parce qu'on ne peut pas tout hurler il y en a trop. En garder pour l'être aimé quand il sera là. Pas pour lui casser les oreilles non... juste lui sauter au cou :-)

Molécules d'amertume a dit…

J'aime beaucoup votre chute. Et tel est en effet mon espoir.


Max